Restauration parquet après dégât des eaux
Restauration de parquet après un dégât des eaux
Le parquet est un revêtement de sol qui séduit beaucoup de gens pour son esthétique, sa durabilité et son aspect chaleureux.
Il s’invite dans toutes les pièces de la maison, même dans les salles d’eau. Pour pouvoir conserver son éclat, il est important de l’entretenir régulièrement. Mis à part le temps, les chocs et les trafics qui peuvent endommager le parquet au fil des années, les autres causes les plus courantes qui occasionnent les déformations et le soulèvement des parquets sont entre l’humidité et l’eau. Infiltration d’eau au niveau de la toiture, robinet mal fermé, fuite des canalisations, autant d’incidents peuvent engendrer un dégât des eaux dans une maison et faire gondoler le parquet. Pour faire face à ce problème et remettre en état votre sol, une restauration est de mise. Si les lames du parquet sont par contre trop endommagées, le mieux serait de procéder à une rénovation intégrale du parquet.
Découvrez dans ce billet les différentes causes d’un dégât des eaux et le déroulement de la restauration du parquet.
Les dégâts des eaux sur le parquet
Si votre parquet a été endommagé suite à un dégât des eaux, il faut faire appel à un professionnel pour le restaurer. On sait que l’infiltration d’eau fait gonfler les lames, qui finiront par se déformer selon le mode de pose et le type de parquet. Les parquets en pose flottante sont les plus fragiles étant donné qu’ils ne sont pas fixés au sol. Quant aux parquets massifs, ils réagissent en fonction de la qualité de la colle, de la durée d’imprégnation et du volume d’eau infiltré. Suite à un dégât des eaux, ce type de parquet peut présenter une déformation souvent gondolée. Selon le type de parquet et la gravité du problème, la restauration peut être plus ou moins importante. Pour une déformation des lames en tuile, elle peut être récupérée par le biais d’un ponçage une fois que le parquet est sec. Pour le parquet massif cloué, le sol peut être restauré après déshumidification des lattes. La technique de restauration du parquet dépend ainsi de la situation. Confiez vos travaux à notre entreprise Menuiserie Shop profite à un travail de qualité et un résultat satisfaisant.
Focus sur les principales causes d’un dégât des eaux dans une maison
Le dégât des eaux est fréquent, notamment dans les appartements et les maisons. Cet incident se manifeste généralement de deux manières :
• Soit il s’agit d’une infiltration d’eau par goutte à goutte. L’infiltration se fait donc petit à petit. Les conséquences ne sont pas forcément visibles immédiatement. Cependant, cela va endommager le parquet au fil du temps. Il se peut que les propriétaires ne se rendent pas compte de l’incident que lorsqu’ils aperçoivent des lames de parquet gondolées ou gonflées.
• Dans les cas les plus graves, un dégât des eaux dans un logement peut être dû à une inondation. Lorsqu’une grande quantité d’eau submerge ainsi une maison ou un appartement, les dommages seront très importants. Cela peut même être irréversible. Dans ce cas, le remplacement du parquet est indispensable. Mais peu importe la solution à prendre, il faut attendre à ce que le parquet inondé sèche. Qu’il s’agisse d’une infiltration d’eau ou d’une inondation, le bois, étant un matériau vivant, va pomper l’eau et finira par se déformer.
Les bons gestes à adopter en cas de dégât des eaux dans la maison
Lors d’une inondation ou d’une infiltration d’eau, il est important d’avoir les bons réflexes pour le stopper le plus rapidement. Il convient de fermer toutes les arrivées d’eau et de vérifier l’origine du dommage. Cela peut être une fuite ou bien une rupture de canalisation. Le recours au service d’un plombier s’impose pour la réparation. En attendant la venue du professionnel qui va se charger de la réparation, pensez à éponger votre sol. Il ne faut pas essayer de remettre en état le parquet endommagé. Non seulement cela évite d’aggraver la situation, mais surtout déconseillé si vous avez prévu de contacter votre assureur. Vous devez attendre l’expert envoyé par ce dernier. Ce que vous deviez faire, c’est de prévenir immédiatement les voisins qui pourraient en être également victimes ou les voisins qui sont susceptibles d’être les responsables. Le syndic de copropriété doit également être tenu informé au cas où les parties communes sont touchées par les dégâts des eaux. Il faut aussi contacter votre assureur après avoir consulté les conditions inscrites sur votre contrat d’assurance. Vous devez en outre prendre des photos de l’état des lieux et de demander une facture au plombier à qui vous avez fait appel. C’est au professionnel de déterminer les origines du dégât des eaux et d’estimer le coût de la restauration du parquet.
Si le dégât des eaux est causé par un voisin ?
Si vous avez constaté une tache d’eau au plafond de votre maison ou sur votre mur, il se peut que la source du problème vienne des voisins. Si c’est bien le cas, il va falloir leur tenir au courant. Les sinistres causés par le voisinage sont beaucoup plus difficiles à résoudre. De plus, les démarches peuvent être plus longues étant donné que l’assurance du voisin et la vôtre vont devoir entrer en contact.
Comment devez-vous réagir en cas de sinistre entre voisins ?
Voici les étapes à suivre si le dégât des eaux provient d’une fuite chez le voisinage. Couper l’arrivée d’eau et l’électricité de votre logement La première chose à faire serait de couper l’eau et l’électricité de votre maison. Cela vous permet d’éviter un dégât supplémentaire au cas où la fuite provient de la conduite de l’immeuble. Quant à la coupure de l’électricité, cela concerne surtout la question de sécurité. Contacter le voisin Si l’eau coule au plafond, vous devez contacter rapidement votre voisin du dessus. Par contre, si l’eau se faufile par les murs c’est à vos voisins mitoyens que vous deviez vous adresser. Si votre voisin était absent au moment du dégât des eaux, il est possible qu’il ne rende pas compte qu’une inondation avait lieu chez lui. En lui contactant, vous lui mettez au courant de ce qui s’est passé et de réagir vite. Mais si vous devez lui contacter, c’est surtout pour lui demander de couper l’arrivée d’eau de son appartement. Sinon, l’eau va continuer de s’écouler et d’imbiber les murs et plafonds. Plus vite l’écoulement s’arrête, moins les dégâts seront importants. Si votre voisin est absent, l’idéal serait d’entrer en contact avec le conseil syndical ou bien le syndicat de copropriété. Ce dernier vous fournira les contacts du voisin ou essayera tout simplement d’accéder à l’intérieur de la maison. Dans le cas où l’inondation est très importante, le syndicat de copropriété peut couper l’arrivée d’eau au niveau de l’ensemble du bâtiment.
Faire un constat amiable de dégât des eaux avec le voisin
Puisque le dégât des eaux peut endommager vos meubles, vos murs, vos plafonds ou vos parquets, le coût des réparations peut donc s’avérer important. Pour cela, il est nécessaire d’établir un constat amiable avec le voisin. Le dégât des eaux est généralement inclus dans les documents de l’assurance habitation. Ensuite, il faut prévenir votre assurance pour qu’elle se mette en rapport avec l’assurance de votre voisin. Face à cette situation, il arrive aussi que les assureurs vous demandent le constat amiable. Même si on opte pour cette option, il est recommandé de remplir le document avec le voisin afin d’éviter toute contestation future.
Des mesures à prendre pour prévenir l’humidité dans la maison
De nombreux facteurs favorisent l’humidité dans la maison, dont les remontées capillaires, le climat, la respiration, la douche ou le bain. Un excès d’humidité peut non seulement nuire à la santé des occupants de la maison mais aussi engendrer une dégradation du bâtiment comme les déformations du parquet, son gondolement et son soulèvement. Pour prévenir ce phénomène dans votre maison, il convient de prendre quelques mesures :
• Pensez à aérer et à ventiler vos pièces. Une bonne ventilation permet de lutter efficacement contre l’humidité. Chaque pièce doit être aérée pendant 10 minutes par jour, et ce afin de renouveler l’air et d’évacuer l’excès d’humidité. Puisque cette dernière est surtout présente dans la salle de bain et la cuisine, il convient donc d’augmenter le temps d’aération dans ces endroits. Pour cela, il est conseillé d’ouvrir grand les fenêtres et de mettre en marche la hotte le temps que vous cuisinez.
• Il est également conseillé de réduire la production de l’humidité dans votre logement. Pour cela, vous devez mettre en marche la hotte pendant que vous cuisinez, mais aussi essuyer le sol, les murs et les parois après la douche ou le bain. Il convient également d’ouvrir une fenêtre si l’air est sec à l’extérieur. Pour ceux qui disposent d’un système de ventilation électrique, il est conseillé de le laisser en marche en permanence. Son extinction augmente la condensation et favorise l’humidité.
• Puisque le linge représente une source abondante d’humidité après le lavage, il est donc préférable de le faire sécher à l’extérieur de la maison, sur le balcon, dans le jardin ou dans la cours si vous en disposez. A noter que l’eau va s’évaporer et s’incruste dans les murs. • Si votre maison dispose de bouches d’aération destinées à lutter contre l’humidité, vérifiez à ce qu’elles ne soient pas obstruées pour ne pas entraver l’évacuation. A noter qu’un excès d’isolation peut être aussi une source d’humidité. Or, les constructions contemporaines sont équipées de plusieurs dispositifs d’isolation pour éviter la déperdition de chaleur.
• Il ne faut pas mettre votre chauffage trop bas, car cela favorise l’humidité au niveau des murs extérieurs et des fenêtres. Pour lutter contre l’humidité, la ventilation ne suffit pas. Ainsi, il convient de chauffer suffisamment les pièces en gardant une température minimale de 15°C pendant la nuit.
• Aussi, il est conseillé de laisser de l’espace entre vos murs et vos meubles pour éviter l’effet isolant. La température derrière le mobilier va ainsi être inférieure à celle ambiante dans la pièce. En effet, les impacts de la condensation finiront par apparaître sur le mur.
• L’utilisation d’absorbeurs d’humidité peut être nécessaire dans certains endroits de la maison, tels qu’une chambre sous les combles, une réserve ou encore un placard humide. Cela est également indispensable si vous exercez une activité générant de la vapeur d’eau dans une pièce où la ventilation et le chauffage ne suffisent pas pour évacuer la condensation.
Le parquet a pris l’humidité, que faire ?
Quand un parquet a pris l’humidité, il a tendance à se déformer, gondoler ou bien se soulever. Des traces peuvent aussi apparaître en surface. Si vous avez un parquet en bois massif ou à base de bois naturel, il convient de colmater la fuite et de laisser sécher le parquet. Il se peut que le bois ne reprenne pas exactement la position initiale. Dans ce cas, il va falloir le poncer. Le ponçage est une étape très importante dans le cadre d’une restauration de parquet endommagé par un dégât des eaux. Il doit être assuré par un professionnel pour obtenir un résultat satisfaisant. Pour cela, faites appel à notre entreprise Menuiserie Shop. Dans le cas d’un parquet stratifié, les déformations peuvent provenir d’un joint de dilation insuffisant ou d’une mauvaise isolation dans le vide sanitaire sur lequel il a été posé. Si ses lames ne sont pas trop déformées, il convient de pallier l’espace de dilation au ciseau à bois. Si malgré cela le parquet reste déformé une fois séché, il est préférable de changer les lames en agissant avec précaution pour les retirer.
La déclaration du sinistre
Nul n’est à l’abri d’une éventuelle fuite ou d’un problème de canalisation. Les dégâts des eaux coûtent chers, car ni la peinture ni les murs, ni les meubles, ni le parquet sont épargnés en cas de sinistre. Voilà pourquoi il est recommandé de souscrire un contrat d’assurance, qui en cas d’incident prend en charge les dommages causés sur le parquet. L’assurance logement prend bien souvent en charge ce type de sinistre. Face à un dégât des eaux, vous avez 5 jours pour prévenir votre assurance par lettre recommandée. Votre déclaration doit mentionner votre nom, votre adresse, la date du dégât, la description des dommages sur le parquet et les références de votre contrat d’assurance. Vous devez aussi mentionner dans cette déclaration les démarchées déjà entreprises comme l’intervention d’un plombier par exemple. Une fois la déclaration faite, vous serez certes pris en charge. A noter que lorsque vous faites votre déclaration, il faut joindre à la lettre recommandée le constat à l’amiable fournir avec votre contrat d’assurance. Il convient également d’informer votre assureur si des voisins sont concernés par le dégât. Pour les locataires, il faut tenir au courant le syndic de copropriété ou le propriétaire.
Zoom sur la prise en charge des dommages au parquet
Deux cas de figure se présentent pour l’indemnisation de la restauration de votre parquet endommagé par un dégât des eaux. Tout d’abord, il est bon de savoir que les parquets sont considérés comme un bien immobilier. Si le coût de remplacement est inférieur à 1 600€ HT, les réparations seront intégralement prises en charge par l’assureur. A ce titre, le locataire doit effectuer une déclaration auprès du syndic de l’immeuble. Pour les travaux estimés à plus de 1 600€ HT, l’assureur va se référer à la date de la pose du parquet endommagé. Si le parquet était déjà en place lors de l’entrée des lieux du locataire, les travaux seront indemnisés par l’assureur de l’immeuble. Par contre, si le revêtement a été posé par le locataire à ses frais après son entrée dans les lieux, ce sera à son assurance habitation qui prend tout en charge.
Que faire si l’indemnisation du parquet pour dégât des eaux déçoit ?
Quelles que soient les conditions de votre contrat, vous pouvez avoir de bonnes surprises. Grâce à la convention inter-assureurs d’indemnisation et recours des sinistres immeuble ou IRSI, les assurés peuvent bénéficier rapidement de l’indemnisation. Elle s’applique quand deux compagnies au moins sont concernées par le même sinistre et si les dommages sont inférieurs à 5000€. Pour chiffrer les dégâts, l’assureur envoie un expert. Il se peut aussi que la compagnie vous seulement de lui communiquer les devis du plombier, du peintre, du maçon ou encore du parqueteur. L’assurance propose souvent les services d’une entreprise de travaux avec laquelle elle a l’habitude de travailler dont elle connaît les tarifs. L’assureur ne couvre pas forcément l’intégralité des frais de restauration. Si l’indemnité proposé vous convient, elle vous sera versée rapidement. En revanche, si l’indemnisation vous semble insuffisante et vous déçoit, vous pouvez choisir de faire les travaux vous-même. Dans ce cas, la compagnie d’assurance vous verse ce qu’on appelle une indemnité forfaitaire, variable selon la superficie et la nature de la pièce à restaurer. Cette indemnité couvre généralement le coût des matériaux nécessaires aux travaux ainsi que le temps que vous allez y consacrer. Si après avoir discuté avec votre assureur, vous vous rendez compte qu’il a sous-estimé vos dommages, alors vous pouvez demander une expertise contradictoire. Ce recours est tout à fait prévu par la loi. En effet, vous et la compagnie d’assurance va désigner chacun son propre expert. Les deux experts viendront tous deux chez vous établir un diagnostic. S’ils tombent d’accord, tout est réglé. A défaut, e recours à un troisième expert peut être envisagé. A ce titre, vous prenez en charge vous-même les honoraires de votre expert et la moitié de ceux du troisième. Une simple visite peut coûter 150€.