Classement AEV
La menuiserie joue un rôle décisif dans les constructions. Hormis l’aspect esthétique, celle-ci garantit une meilleure qualité de vie aux occupants. En effet, des menuiseries de bonne qualité sont indispensables pour assurer une isolation thermique et phonique performante. Alors, autant ne pas lésiner sur le choix ! La grande variété des modèles qui pullulent sur le marché rend parfois le choix de plus en plus complexe. Différents critères doivent absolument être pris en compte au moment de choisir ses menuiseries. Outre le type de matériau et la question esthétique, il est aussi important de tenir compte du classement AEV. C’est l’un des éléments les plus importants pour définir la qualité de la menuiserie. Alors, que faut-il savoir sur ce fameux classement AEV ?
Classement AEV : Kézako ?
Les problèmes d’étanchéité peuvent nuire au confort et à la qualité de vie à l’intérieur de l’habitat. Les infiltrations d’air et de vent les plus importantes sont généralement observer au niveau des fenêtres et des portes. Il faut savoir qu’une moyenne de 20 à 30 % de la déperdition de chaleur dans une habitation provient des menuiseries. Il est donc nécessaire de choisir des fenêtres et des portes offrant une résistance suffisante à l’air, au vent, mais aussi à l’eau. Pour cela, vous pouvez vous référer auprès d’une entreprise experte en menuiserie, comme Menuiserie Shop. C’est l’une des expertes dans tout l’univers de la menuiserie et de la vitrerie.
Pour mesurer la performance de la menuiserie, il faut se baser sur la note de performance qu’on lui attribue, ou sur la norme AEV pour être exact. On entend de plus en plus parler de ce label, mais c’est quoi exactement ? Le classement AEV est une nouvelle norme européenne qui définit la résistance de la menuiserie face aux différents éléments susceptibles de la fragiliser au quotidien, à savoir l’air, l’eau et le vent. Le classement AEV se réfère sur ces trois derniers éléments, avec le A pour la perméabilité à l’air, le E pour l’étanchéité à l’eau et le V pour la résistance au vent.
Pour faire simple, le classement AEV est la norme utilisée pour mesurer la performance et la résistance de la menuiserie face à l’air, à l’eau et au vent. On évalue donc la performance des fenêtres et des portes en fonction de la note AEV qu’on leur attribue. Plus la note AEV sera élevée, meilleure sera la résistance de la menuiserie face aux différentes agressions extérieures, notamment l’air, l’eau et le vent. Une menuiserie de classe élevée est donc l’assurance d’une bonne résistance et d’une isolation thermique de qualité.
Classement AEV : les indications sur le niveau de résistance
Pour bien cerner le type de menuiserie adaptée à votre logement, vous devez prendre en considération la note de classement AEV, c’est-à-dire le niveau de perméabilité à l’air, d’étanchéité à l’eau et de résistance au vent. Ces trois éléments sont mesurés selon différents critères :
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La perméabilité à l’air est la capacité de la menuiserie à empêcher l’air de rentrer dans le logement. Celle-ci est indispensable lorsque la température descend au-dessous de la barre de 0°. La perméabilité à l’air de la menuiserie est notée de A*1 à A*4. Le niveau A*1 offre un degré de perméabilité normale, tandis que l’A*2 un niveau de perméabilité amélioré, l’A*3 un niveau de perméabilité renforcé et l’A*4 un niveau de perméabilité exceptionnelle. Plus le niveau de perméabilité sera important, plus la menuiserie sera capable d’empêcher l’air de rentrer dans la maison.
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L’étanchéité à l’eau, quant à elle, est la capacité de la porte ou de la fenêtre à résister à l’eau. Le niveau de classement est noté entre 1 et 9, suivi de la lettre A ou B selon le type de menuiserie choisi. Pour les menuiseries qui ne sont pas protégées par une avancée de toit, c’est-à-dire les fenêtres et les portes totalement exposées, la note est suivie de la lettre A. Si la note est suivie de la lettre B, cela signifie que les ouvertures sont partiellement exposées, soient protégées par une avancée de toit ou un tableau d’embrasure. Une classe élevée est fortement conseillée si vous vous trouvez dans une région où la pluie est très fréquente.
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Une menuiserie digne de ce nom doit aussi être capable de protéger l’intérieur de l’habitat du vent. La résistance à la pression du vent de la menuiserie est calculée selon 2 critères : la résistance à la pression du vent et la déformation de la menuiserie. On utilise les chiffres 1 à 5 accompagnés de la lettre V pour mesurer la résistance à la pression du vent. V1 signifie niveau de résistance faible et V5 niveau de résistance forte. Pour mesurer la résistance à la déformation de la menuiserie, on utilise les lettres A et C. La lettre A offre un niveau de déformation faible, tandis que C un niveau très faible.
Classification AEV : tenir compte de la situation géographique
Maintenant que vous connaissez les notes de classement AEV disponibles sur le marché, il ne vous reste plus qu’à déterminer le niveau de performance idéale pour vos menuiseries. Mais avant, vous devez connaître certaines informations importantes.
Pour ne pas se tromper sur le choix, il est aussi important de prendre en considération certains critères, comme la situation géographique. Avant de poser un choix, vous devez déterminer la localisation de votre lieu habitation. En effet, la puissance du vent et la quantité de pluie varient considérablement selon la région où se situe votre lieu d’habitation. À chaque région, son niveau de performance AEV optimal. En fonction de la zone de localisation du logement, les valeurs de performance de classement AEV peuvent varier. En France, on dénombre 5 zones aux prédispositions différentes :
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La zone A concerne les logements situés en zone urbaine dont la hauteur moyenne des bâtiments est supérieure à 15 mètres. Le niveau de performance AEV demandé est généralement assez faible.
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La zone B concerne les zones industrielles et urbaines, ainsi que les zones forestières. Cette zone concerne environ 80 % du territoire français.
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La zone C concerne les logements situés à la campagne entourés de haies, de vignobles et de bocages, ainsi que les habitats dispersés. La zone C est davantage sensible à la pression de l’air et du vent.
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La zone D concerne les habitations situées sur le littoral méditerranéen (hors corse) où les vents peuvent être plus forts. Pour ces lieux d’habitation, les ouvertures devront être beaucoup plus résistantes au vent. Il faut donc mettre davantage l’accent sur l’humidité et la perméabilité.
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La zone E concerne les habitations implantées dans les zones côtières, c’est-à-dire en bord de mer, de lac ou près d’un plan d’eau. Les vents sont davantage violents. C’est donc une zone plus fragilisée nécessitant une classification AEV plus haute.
Choisir la classification AEV en prenant compte la hauteur d’allège
Outre la situation géographique, vous devez aussi prendre en considération la hauteur des fenêtres de votre logement. Plus la fenêtre est située en hauteur, plus elle nécessite une haute performance à l’air, à l’eau et au vent. Cela l’est encore plus si l’habitation est située dans des zones particulièrement exposées à des vents violents.
Si vous habitez en centre-ville dans un appartement situé à une hauteur d’environ 18 mètres, la classification recommandée sera A2 – E4 – VA2. En revanche, pour une maison située en bord de mer avec des fenêtres à moins de 8 mètres de hauteur d’allège, le niveau de classement idéal est A3 – E6 – VA3. Si vos fenêtres sont situées en hauteur et sous avancées de toit, le mieux sera d’opter pour un classement à l’eau E9A ou la classe E9B.
Pour les habitations ayant des ouvertures en hauteur et qui font face à des vents violents, le mieux sera d’opter pour un niveau de perméabilité à l’air de classe A4 et une résistance à la pression du vent de classe VA5.
Si vous vous sentez un peu perdu, vous pouvez faire appel à Menuiserie Shop pour vous aiguiller dans votre choix. Dotée d’une longue expérience dans l’univers de la menuiserie, elle saura vous conseiller sur le niveau de performance AEV idéal pour vos menuiseries. Pour en savoir plus à ce sujet et/ou pour un devis complet et précis, n'hésitez pas à vous adresser cette entreprise. Sachez également que plusieurs simulateurs sur internet peuvent vous aider à choisir la meilleure classification AEV pour vos fenêtres en prenant compte des critères de localisation de votre logement et de la hauteur d’allège.
Quel type de châssis et de vitrage pour une meilleure performance thermique ?
Après avoir déterminé le niveau de performance AEV optimal pour vos menuiseries, il est temps de faire un petit tour sur le type de châssis et de vitrages disponibles sur le marché. Eh oui, ces éléments jouent aussi un rôle majeur pour profiter d’une haute performance thermique et phonique dans le logement. Pourtant, il n’est pas toujours facile de se retrouver parmi les modèles proposés : en bois ou en pvc, double ou triple vitrage… On fait le point à ce sujet.
Les châssis des fenêtres peuvent être composés de différents matériaux : bois, PVC, aluminium… À chaque type de matériau ses avantages et ses inconvénients ! Pour mesurer la valeur de conductivité thermique d’un matériau, on utilise la valeur U ou Ug. Celle-ci permet de déterminer la quantité de chaleur perdue. Plus la valeur U est faible, plus le matériau isolant est efficace.
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Le bois est l’un des matériaux les plus prisés en matière de menuiserie. Chaleureux et naturel, il offre une bonne isolation thermique, outre un cachet authentique. Ce type de matériau a une valeur U basse de 0.8 – 0.63 W/m²K. Grâce à cette valeur U très basse, les châssis en bois offrent une bonne isolation thermique.
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Le PVC figure aussi parmi les matériaux les plus utilisés dans la fabrication de fenêtres. C’est moins cher et authentique. Les châssis en PVC offrent une valeur U de 1.2 – 0.78 W/m²K. D’après les données, le PVC est moins isolant que le bois. Il faut tout de même noter que la valeur U des châssis PVC dépend de la quantité de vides d’air dans les profilés. Plus il y a de vides d’air, au mieux le châssis est isolé.
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L’aluminium séduit particulièrement par son côté esthétique. De plus, ce matériau nécessite peu d’entretien. Mais, est-ce une bonne option pour optimiser l’isolation des fenêtres et des portes ? L’aluminium a une valeur U de 1.5 – 0.8 W/m²K. C’est donc moins isolant que le PVC. Mais comme ce dernier, le nombre de vides d’air détermine la valeur U exacte des châssis en aluminium. Plus la quantité de vides d’air est importante, plus le châssis sera un bon isolant.
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L’acier inoxydable n’est pas le type de châssis le plus recommandé en termes d’isolation. Ce type de matériau offre une valeur U de 2.6 – 1.9 W/m²K. Il est cependant possible d’atteindre une valeur U de 1.2 W/m²K en utilisant des profilés thermiques et de triple vitrage.
Outre le type de châssis, il faut aussi prendre en compte le type de vitrage. C’est l’un des facteurs importants pour optimiser l’isolation des menuiseries. En France, le règlement du CITE prévoir que la valeur U du vitrage doit être inférieur ou égal à 1.1 W/m²K. C’est la norme exigée.
Le simple vitrage : Aujourd’hui, il est de plus en plus rare de trouver des fenêtres équipées d’un simple vitrage. Ces modèles offrent une note de performance AEV très faible. En effet, le simple vitrage a une grande valeur U de 5.3 W/m²K. Il n’isole donc pas bien. Pour une meilleure isolation thermique et une note de classification AEV plus élevée, le mieux sera d’opter pour un modèle à double vitrage ou à triple vitrage. Ces derniers sont capables de protéger efficacement l’intérieur du bâtiment de l’air, du vent et de l’eau, tout en ne laissant pas échapper la chaleur. Pour une meilleure isolation thermique, vous pouvez opter pour un vitrage à haut rendement (HR). Ce dernier offre une valeur U plus élevée de 1.1 W/m²K. Le principe est simple. On ajoute du gaz rare, le plus souvent d’argon, entre les deux vitres que l’on appelle le vide. On peut également utiliser le krypton pour faire baisser la valeur U. Pour un triple vitrage composé de krypton entre les deux vides, la valeur U atteint 0.5 W/m²K.
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